Grand globe en verre contenant un diorama reposant sur une b - Lot 105

Lot 105
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Estimation :
700 - 800 EUR
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Result : 2 000EUR
Grand globe en verre contenant un diorama reposant sur une b - Lot 105
Grand globe en verre contenant un diorama reposant sur une base en bois garnie de velours rouge. La composition représente un tronc d'arbre sur lequel sont placés deux Quetzal Resplendissant (Pharomachrus mocinno) en position de parade et un colibri (certainement un colibri à tête noire). La composition reste assez fraîche avec peu de manques et le velours de la base est usé. Région du Guatemala. Vers 1870-1889. Hauteur totale : 87 cm. Dimensions : 57x30 cm pour la base. Provenance : José-Francisco Medina (1842- 1914), Ministre plénipotentiaire du Nicaragua en France, puis dans la famille par descendance. Oiseau endémique de la méso-amérique, on retrouve le quetzal sur les armoiries du Guatemala et dans le nom de la monnaie du pays (le quetzal) car il en est l'oiseau national. Son nom quetzal est l'association des dieux mayas Kukulcan et aztèques Quetzalcoatl. Associé à ces divinités, l'oiseau représente la domination de la terre et du vent et est symbole de résurrection. Par conséquence ses plumes étaient utilisées dans des rituels par les habitants et, pour les mayas, avaient une grande valeur et servaient parfois de monnaie. De plus, certaines divinités ou nobles étaient représentés par les plumes de quetzal. Actuellement les quetzals sont rarement observables dans la nature à cause de la déforestation de leur milieu de vie et de la chasse. Avec son certificat intracommunautaire (CIC) délivré le 15/03/2023 par la DRIEE d'Ile de France. L'espèce Pharomachrus mocinno est en annexe I/A de la convention de Washington et de la réglementation Européenne, un certificat d'exportation à la charge de l'acheteur sera demandé pour toute sortie de l'union européenne. Selon le journal Le Champ-de-Mars du 18 mai 1889 : "Les oiseaux des tropiques, avec leur admirable plumage, aux couleurs vives et étincelantes, formeront un autre sujet d'étude, car on y trouvera des oiseaux de toute espèce, depuis le colibri jusqu'au quetzal, si renommé, du Centre-Amérique, et dont la plume magnifique surpasse en beauté celui de l'oiseau de paradis". Ainsi sont décrites les curiosités de la nature exotique prospérant au Nicaragua et figurant à l'Exposition universelle de Paris en 1889. Compte-tenu de leur préciosité, les plumes du quetzal étaient utilisées par les Mayas jusqu'au XVIe siècle dans le troc, au même titre que le sel ou l'obsidienne. La sélection des objets nicaraguayens destinés à l'Exposition universelle incombait à A. Salverry, Commissaire spécial du comité de l'exposition, envoyé en sur place par le gouvernement. Les deux oiseaux présentés sous globe ont très probablement agrémenté la présentation réalisée au rez-de-chaussée du Pavillon du Nicaragua à Paris en 1889.
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