- Lot 62

Lot 62
Aller au lot
Estimation :
1500 - 2000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 88 000EUR
- Lot 62
Plastron d'armure de Hussard ailé. De type lourd, il est constitué de quatre parties articulées en fer battu et laiton. L'élément supérieur est enrichi de 23 rivets laiton maintenant une bande de laiton découpée en festons à décor de frises de points soulignant les contours ourlés des bras et de la gorge. A noter, une ancienne restauration au passant supérieur gauche.  Les deux rosaces pectorales sont pour l'une en laiton découpée à décors géométrique, en fonte de bronze pour la seconde à décor de l'archange Saint Michel cavalier percé en deux endroits qui peuvent nous laisser penser soit à un réemploi d'époque, soit à une pièce produite en série. La partie inferieur est constituée de trois fortes lames de fer fixées par six forts rivets en fer recouverts d'une feuille de laiton, l'ensemble est enrichi de quinze rosaces de laiton Rivetées. La première et la seconde sont marquées du coté intérieur de cinq points. Manque un gros rivet ainsi qu'une feuille de laiton sur le rivet supérieur droit. La partie inferieure à léger rabat vers l'extérieur est quant à elle ponctuée de douze petits rivets. Une pièce de métal permettant une exposition sur tige a été ajoutée postérieurement. Hauteur 40 cm / Largeur 30 cm à la partie supérieure, 36 cm à la partie inférieure. Traces d'oxydations à signaler à l'intérieur, nettoyage ancien à l'extérieur. Pologne, seconde moitié du XVII ème siècle. Ce plastron constituait une partie de l'ensemble des fameux hussards ailés polonais. Ensemble à la silhouette reconnaissable par le cadre dorsal en bois enrichi de plumes d'aigle dont cette unité tient son nom. Cette pièce est intéressante à plusieurs titres. Les hussards polonais sont les ancêtres de nos hussards français, le Roi Louis XIII Connaissant les valeurs militaires de ces hommes en fit intégrer à ses armées. Cette arme demeurera dans nos armées jusqu'à nos jours auréolée du panache de faits d'armes glorieux notamment sous l'Empire avec des hommes tels que le Général Lasalle. La rosace en bronze fondue est également très intéressante. En effet elle reprend le symbole de l'archange Saint Michel chassant le diable du paradis. Il y est représenté à cheval et l'on peut penser que le cavalier qui portait cette cuirasse s'identifiait à ce saint dans son combat. Le contexte dans lequel a été produit cette pièce se prête parfaitement à ce type d'allégorie. En effet, cette période connue l'invasion ottomane qui en plus d'être une guerre de territoire, fut aussi autant une guerre de civilisation que de religion. Pièce évocatrice du siège de Vienne de 1683 lors duquel la cavalerie polonaise qui, chargeant Roi en tête et connut une victoire écrasante. A sa manière notre soldat avait dans son combat du bien et du mal, chassé le malin de ses terres, ailes dans le dos et sabre en main.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue