Aristide MAILLOL (1861-1944) - Lot 125

Lot 125
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Aristide MAILLOL (1861-1944) - Lot 125
Aristide MAILLOL (1861-1944) Baigneuse aux bras levés Sculpture en bronze à patine brun nuancé. Signature monogramme sur le dessus de la terrasse. Cachet " Alexis Rudier fondeur Paris " sur le côté de la terrasse. Modèle conçu en 1899. Fonte posthume réalisée entre 1944 et 1952 sous contrôle de Lucien Maillol (1896-1972). Hauteur : 28,5 cm. (Patine légèrement estompée). Provenance : Achat dans une galerie d'art à Munich au début des années 1950, puis dans la famille par descendance. Nous remercions M. Olivier Lorquin, expert et ayant-droit d'Aristide Maillol, ainsi que la Fondation Dina Vierny, de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de cette oeuvre. Bibliographie : - Waldemar George, Aristide Maillol et l'âme de la sculpture, Collection « Les grandes monographies », Éditions Ides et Calendes, Neuchâtel, 1964. - Bertrand Lorquin, Maillol aux Tuileries, Éditions Adam Biro, Paris, 1991, p. 14-15. - Bertrand Lorquin, Aristide Maillol, Éditions d'art Albert Skira, Genève, 1994, p. 102. - " Maillol. La passion du bronze ", catalogue d'exposition, Fondation Dina Vierny-Musée Maillol, Paris, 13 décembre 1995-30 mars 1996, p. 41. « Copier le nu, ce n'est rien. Reproduire une femme nue, ce n'est pas faire une statue. Il faut qu'en composant la figure d'une jeune fille, je donne l'impression que ce sont toutes les jeunes filles », déclara Aristide Maillol à propos des silhouettes féminines qui ponctuent son œuvre. À partir de 1900, l'artiste inventa un nouveau répertoire esthétique après avoir traité en bois des sujets féminins habillés. Maillol orienta alors sa recherche vers le nu avec des formes pleines traduites en trois dimensions, des lignes en courbe et contre-courbe et une surface lisse. Conforté dès 1934 par sa muse et modèle Dina Vierny (1919-2009), Maillol combina davantage la diversité du corps féminin en un canon statuaire figuratif idéal et épuré. L'unité et l'équilibre d'ensemble confèrent ainsi à chaque œuvre une dimension imposante, silencieuse et méditative. Jusqu'en 1944, le sculpteur développa une vision intime, impassible et éternelle du corps de la femme inscrite dans un espace où le temps est suspendu. La « Baigneuse aux bras levés » représente un nu féminin debout se coiffant avec la jambe droite légèrement surélevée et pliée dont le modèle fut créé en 1899. Traité en différentes grandeurs, le sujet revient de manière récurrente durant la carrière de Maillol, notamment à la fin des années 1920, à la demande du collectionneur et mécène danois Johannes Rump (1861-1932). L'un des grands exemplaires de cette baigneuse debout se coiffant fait partie depuis 1964 de l'ensemble statuaire de Maillol ornant le jardin des Tuileries à Paris. Notre sculpture est une réalisation posthume du modèle conçu en 1899. Elle fut exécutée entre 1944 et 1952 sous contrôle de Lucien Maillol (1896-1972), fils d'Aristide. Dirigée par Eugène Rudier (1875-1952) jusqu'à son décès, la fonderie Alexis Rudier (1845-1897) fut chargée d'en couler un bronze fidèle à l'original où le mouvement est autant assuré qu'aboli.
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